mercredi 6 juin 2007

La théorie de la Terre Creuse

C’est en lisant le livre « Sciences secrètes » que je suis tombé pour la première fois sur l’idée de la terre creuse. J’avais lu le livre « Telos » auparavant, mais je pensais que la ville de Telos était tout simplement enfouie dans de grandes cavernes et que la technologie télosienne permettait de recréer une atmosphère et une ambiance lumineuse aussi riche et pure, sinon plus, que celle de la surface de la Terre. Suite à la lecture de « Sciences secrètes », l’idée d’une Terre creuse prend une signification bien différente et bien plus surprenante. Voir ce site pour en avoir une idée : The Hollow Earth et aussi ce site: the hollow earth.

La théorie de la formation des planètes expliquée dans « Sciences secrètes » est très intéressante. J’aime bien avoir une explication basée sur des lois mathématiques et géometriques calculables. J’ai même commencé à produire un modèle informatique pour simuler la formation d’atomes de matière et d’anti-matière selon la théorie de l’aéther expliquée dans le livre. Selon cette théorie, le centre de chaque planète est constitué d'un noyau d'anti-matière en fusion. Les deux propriétés de l’anti-matière soutenant ce modèle sont :

1- une force de répusion, l’anti-gravité, s’applique entre la matière et l’anti-matière, de telle sorte que naturellement, une zone creuse se forme entre les deux couches.
2- L’anti-matière subit une énorme pression ambiante provenant de l’aéther et entre en fusion spontanément. L’anti-matière est donc beaucoup plus dense et, pour une masse équivalente, occupe un volume réduit par rapport à la matière, ce qui, encore une fois, provoque la formation naturelle d’un espace vide entre les deux couches.

De ces deux propriétés, et aussi, des interactions plus subtiles au niveau des différences de pression aéthérique (aussi appelé gravité!), les planètes et les astres se forment par l’agglomération d’une couche de matière autour d’un noyau d’anti-matière de masse probablement équivalente (mais cela n’est pas une règle immuable). Je trouve l’idée très séduisante et j’aimerais bien avoir un peu plus de temps pour étudier d’avantage cette théorie. Si je parviens à produire un modèle informatique simulant la formation d’une planète de cette façon, ce serait déjà un très bon pas en avant! (Je sais! faire un modèle de cette complexitée est laborieux; j'en suis encore à un système de particule très simple, et mon univers est principalement chaotique. Il me reste beaucoup de pain sur la planche, mais c'est une petit pas en avant quand même...)

Pourquoi est-ce que je trouve cette idée aussi séduisante?

Premièrement, cela explique où se trouve l’anti-matière dans l'univers. Les lois de la physique quantique stipulent que les chances sont équivalentes pour l’existence des particules et des anti-particules. Toute création de particule à partir d’énergie (dans les accélérateurs de particule) crée aussi une anti-particule équivalent et aux caractéristiques quantiques opposées. Il devrait donc y avoir autant de matière que d’anti-matière. La question est où? J’imagine que l’explication scientifique courante doit être quelque chose du genre : « il doit exister des galaxies éloignées à quelque part dans l’univers constituées entièrement d’anti-matière ». Puisque la matière et l’anti-matière se repousse, l’influence gravitationnelle aurait fait migrer toute la matière d’un « côté » de l’univers et l’anti-matière de l’autre. Mais cela, c’est sans compter sur la structure de l’aéther! Et là, je dois avouer que ma compréhension du phénomène ne me permet pas encore de l’expliquer clairement. Mais bref, l’aéther forme donc un bouclier à haute pression autour de toute masse d’anti-matière, tout comme l’aéther se pousse et forme un vide relatif autour de toute masse de matière. Une façon d’équilibrer la balance est donc de placer une croûte, ou un bouclier de matière autour d’une masse d’anti-matière afin d’équilibrer la pression. Sinon, j’imagine que la matière et l’anti-matière se déstabiliseraient et finirait par retourner dans l’océan d’énergie primordiale, la source du « big bang ». Si on peut étoffer cette hypothèse avec un peu plus de langage mathématique et de modèle informatique, ce serait une théorie qui pourrait expliquer quelque chose d’assez fondamentale dans la création de l’univers et des planètes. D’ailleurs, si on regarde l’image d’une galaxie, on y voit une alternance de bandes claires et de bandes sombres, encore une fois, l’auto-équilibre de la pression aéthérique à l’œuvre! Mais cela, c’est presque une autre histoire, j’y reviendrai plus tard, si j’y pense!

Pour en revenir à nos moutons, la Terre creuse, je trouve cette idée séduisante pour une autre raison. Il s’agit de la possibilité de la vie. Si toutes les planètes sont constituées d’un soleil intérieur et d’une croûte intérieure solide, il se pourrait très bien que la vie puisse s’y développer aussi bien qu’à l’extérieur de la croûte, comme sur Terre. En fait, les conditions propices à la vie seraient bien plus abondante dans l’univers que l’on ne le croit, si on considère que l’intérieur de chaque planète est chauffé et éclairé par un petit soleil miniature. Peut-être même que la vie à vue la jour en premier à l’intérieur de la Terre et non pas à l’extérieur? De plus, que dire que l’efficacité de l’utilisation de l’énergie d’un tel astre? Contrairement à notre soleil qui envoie la quasi-totalité de son énergie se perdre dans le cosmos, le soleil intérieur d’une planète envoie la quasi-totalité de son énergie pour éclairer et chauffé la surface interne de la planète. La planète est stable et n’explose pas, l’équilibre se maintient et le trop plein d’énergie, si présent, est évacué par les ouvertures aux pôles de la planète. Et que dire d’une civilisation ayant 100% des ressources énergétiques d’un soleil? Ceci rejoint élégamment l’idée de Freeman Dyson avec ses Dyson Spheres. Ainsi, il serait possible que toutes les planètes du système solaire soient habités, à l’intérieur! Et potentiellement par des civilisations de type II (selon l’échelle de Kardashev) de surcroît! Sur cette échelle, notre civilisation courante est de type 0, c’est-à-dire, même pas sur l’échelle!

Finalement, à quoi cela nous mène-t-il? Je suis en train de lire l’histoire d’Olaf Jansen qui raconte son aventure à l’intérieure de la Terre. Il y décrit l’existence là-bas, qui semble vraiment paradisiaque. Ça fait chier non? Environs 800 miles sous nos pieds, il y a un paradis. Qu’est-ce qu’on fait donc à la surface de la Terre, affrontant les conditions désagréables et instables de l’extérieur? J’aimerais bien aller vivre là-bas moi aussi! En fait, je crois bien que j’y vais de temps à autre, en rêve (ou voyage astral, comme il vous plaira de le considérer). C’est vrai qu’il fait bon vivre, mais pour une raison qui m’échappe encore (un peu), je me suis incarné dans un corps physique à la surface de la Terre pour y vivre ma propre aventure. Maîtriser ma situation courante, inconfortable, et la rendre confortable, par l’apprentissage des lois qui régissent ce monde. Pour apprendre la maîtrise, il faut d’abord aller là où on ne maîtrise pas et apprendre à partir de là. Je trouve donc cela très judicieux d’avoir utilisé le côté extérieur de la croûte terrestre comme surface d’entraînement pour cette race humaine que nous sommes. On s’y croit seul et isolé, mais le but de la leçon est de comprendre la nature de cet isolement et de le transcender. Trop peu de personnes ont atteint le degrés suffisant d’apprentissage, pour le moment, pour passer à l’étape suivante (la graduation) et révéler l’existence de nos grands frères qui étaient, depuis tout ce temps, si près de nous.

À bientôt!

J-S

1 commentaire:

  1. Petite addition à ce dossier, il existe une mailing list "the Hollow Earth Mailing List", créée par Jan Lamprecht. Dans le lien suivant: How It All Began, Jan Lamprecht raconte comment il a commencé à être intéressé à cette histoire. De façon similaire à moi, il s'y intéresse parce que cette idée permet d'expliquer de nombreuses anomalies dans plusieurs domaines. Donc, je me suis dit que ce lien pouvait être intéressant histoire d'ajouter un peu d'huile sur le feu!

    Une chose que je trouve particulièrement intéressante (et que je ne savais pas) est le phénomène du "Water sky", rapporté par tous les explorateurs polaires. L'effet de mirage peut donc masquer l'apparence des immenses trou aux pôles. On peut quand même constater une anomalie, mais c'est difficile de voir que c'est en fait un immense trou, on a plutôt l'impression que c'est une structure circulaire un peu enfoncé, telle que montré dans ces images spatiales.

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